Lorsque j’ai commencé à envisager sérieusement la publication, je ne me sentais pas légitime, encore moins capable d’affronter les défis de l’autoédition. Pourtant, je suivais sur les réseaux sociaux des autoédités que j’admirais comme Tom Pandore, Christelle Lebailly, Mélodie Agevin… Mais ce mode de publication me paraissait être un rêve inatteignable pour moi.
J’ai donc envoyé mon manuscrit à certaines maisons d’édition bien ciblées. Après tout, si mon histoire était validée par des professionnels, leur approbation me rendrait légitime, pas vrai ? J’ai donc attendu, guetté des nouvelles dans ma boîte mail. Quelques mois plus tard, un premier retour est tombé. Négatif. Bien entendu, je n’ai pas accueilli ce refus de gaité de cœur. Mais j’ai continué d’espérer.
Entre temps, je continue mes rencontres Instagram… Et je tombe sur Lisa. Je ne vous la présente plus : Lisa Schneider. Comment ça, vous ne voyez pas qui c’est ? Clique ici. Puis, revenez, s’il vous plaît : j’ai pas fini.
Avec Lisa, c’est le coup de foudre. Amical, professionnel : la totale. On se présente nos familles, on se fait des apéros zoom puis, on commence à bosser l’une avec l’autre et l’une pour l’autre. Et Lisa, elle n’est pas seulement auteure. Elle est autoéditée…
Alors, coachée par Lisa qui a enfilé son slip par-dessus son pantalon avec sa cape dans le vent, je décide de me lancer et j’ouvre une auto-entreprise. C’est décidé, je me sens pousser des ailes ! D’autant plus que d’autres rencontres viennent consolider ma confiance en moi et ma détermination.
Puis, un jour, sans crier gare, un nouveau mail. Une maison d’édition accepte mon manuscrit et me propose un contrat d’édition, un vrai ! Pendant un jour entier, c’est un tourbillon de remise en question dans ma tête. Ce serait tellement plus simple de leur confier tout le travail éditorial ! Après tout, ma passion première, c’est l’écriture. Pas le graphisme, le marketing, la mise en page et j’en passe.
Je me renseigne, je confie le contrat à mon amie auteure Alexiane de Lys qui, depuis le temps qu’elle travaille dans ce milieu, me confirme qu’il n’y a rien qui cloche dans cette proposition, mais que je peux tenter de négocier deux ou trois choses. Toutefois, plus je l’envisage, moins je suis enthousiaste. Alors que, la veille, lorsque rien de tel n’était envisagé, je brûlais d’ardeur à la tâche…
Je décide donc de décliner. Je suis extrêmement reconnaissante à la maison d’édition d’avoir manifesté de l’intérêt et de la confiance pour La Rose de l’Espoir ! Mais l’autoédition est devenue un projet si cher à mon cœur que je ne peux pas l’abandonner. Aujourd’hui, je suis vraiment heureuse et satisfaite de mes choix. Je ne suis pas en tête de gondole à la fnac, mais je m’en fiche, je me sens légitime ! Ce qui prouve bien que le mode de publication n’a rien à voir avec la légitimité.
Merci à Christelle, Tom, Mélodie et bien d’autres d’avoir montré l’exemple et de donner plein d’astuces. Vous nous montrez que c’est possible !
Merci à Lisa et à toute l’équipe de co-working qui se reconnaîtra, d’être des collègues si disponibles et des amis si bienveillants.
Merci à mon mari, ma famille et ma BFF, d’y croire pour moi les jours où je n’en ai pas la force.
Merci à toi, cher.e lecteur.rice, de soutenir mon travail.
Grâce à vous, je vis mon rêve !
Bisous.
Maddie